Voici la quatrième partie d'un article écrit par PoneySGuito autour de l'état d'esprit à adopter (ou pas) par les joueurs de jeux vidéo collectifs et compétitifs : Dota bien sûr, mais pas que.
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Sommaire
- Part 1 : Introduction
- Part 2 : Le Self-Coaching
- Part 3 : Le Chant des Sirènes
- Part 4 : Conclusion générale
- Part 5 : Remerciements, auteur et bibliographie
Rendez-vous ici pour lire l'introduction et les parties précédentes (2 - Le Self Coaching et 3 - Le Chant des sirènes) si vous les avez ratées. Voici ici la conclusion de cet article : bonne lecture !
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Conclusion générale
Il a été souligné tout au long de cet article que quiconque souhaite progresser doit parvenir à développer une mentalité adaptée, puisque, comme le note Heen [18Hee], il n'existe pas de raccourcis à la réalisation de son plein potentiel. Il a été démontré en introduction qu’à DotA et dans le domaine des jeux vidéo compétitifs, les joueurs ne peuvent se reposer que sur eux-mêmes pour y parvenir. Afin de mieux comprendre ce que devenir son propre coach signifie, les principes fondateurs de la notion de self- coaching ont été explicités. Ensuite, trois attitudes en opposition avec ces principes et sélectionnées pour leur omniprésence dans le domaine des jeux vidéo collectifs et compétitifs ont été traitées. Il est souligné ici que l’attitude d’un joueur est une réflexion directe de sa mentalité, et donc de son aptitude à progresser davantage ou non.
Notons ici que travailler sur sa mentalité est un cercle vertueux, puisqu’en plus de réduire la frustration, ceci permettra d'accélérer considérablement la progression, générant par la même occasion la motivation nécessaire à avancer davantage.
Avant de clore cet article, il est essentiel de noter que devenir son propre coach et atteindre une mentalité propice au développement personnel est loin d’être une tâche aisée, et ne conviendra pas à tous. Trish E. Bradbury note que lorsqu’on pratique réellement le self-coaching, il n’y a plus personne d’autre que soi-même à blâmer pour ses performances et ses résultats [01bBra]. La chercheuse précise donc que sans posséder des attributs comme la confiance en soi, la rigueur, la motivation, la conviction d’être capable de réussir, le dévouement, la passion, ou encore la détermination, essayer de se self-coacher risque de conduire à des conflits intérieurs.
D’un autre côté, prétendre à progresser sans y mettre les formes, c’est-à-dire présenter des prétentions en décalage avec sa mentalité, est également une source évidente de conflits intérieurs. En fait, même le simple fait de progresser n’est en soi pas toujours souhaitable, car c’est synonyme de changement, d’inconforts et d’efforts.
Par conséquent, il est crucial que, pour qu’un individu puisse s’épanouir dans un domaine compétitif, il mène une réflexion claire et honnête sur ce qu’il souhaite. En d’autres termes, il faut se fixer des objectifs cohérents avec l'énergie que l’on souhaite investir, et il faut chercher à atteindre l’équilibre entre satisfaction personnelle et efforts à fournir. Savoir se satisfaire de son niveau après avoir réalisé qu’aller plus loin serait tout simplement néfaste à son bien-être est tout ce qu’il y a de plus noble. Parvenir à ce genre de conclusion diminue radicalement toute la frustration que pourrait procurer la pratique d’une activité compétitive.
Il est sincèrement espéré que cet article aura su apporter au lecteur des éléments de réflexion pour parvenir à se rapprocher de cette plénitude. Une citation du coach Koizumi de la fiction Ping Pong The Animation [14Yua] clôturera cet article :
"Ceux qui sont parvenu à la connaissance de soi ne sont jamais à la poursuite de quoi que ce soit.
Ceux qui ne se connaissent pas, au contraire, sont toujours ceux qui mènent une lutte acharnée pour la victoire, parce qu’ils cherchent à prouver quelque chose."
Lire la suite : Part 5 - Remerciements, auteur et bibliographie